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dimanche, 21 avril 2013

HIGHLANDER : l'ép. 1.04 "Innocent Man"

Sc : Dan Gordon. R : Jorge Montesi.

ép. à la bande-son western. Un pauvre diable sans abri, Leo Atkins, découvre en pleine forêt le corps décapité d'un homme. Le sheriff local, Howard Crowley, l'ayant découvert sur les lieux devant le corps, l'arrête aussitôt. Lui et le Sergent Powell vont l'interroger pour qu' il avoue le meurtre. Informés par l'affaire, d'autant plus que la journaliste Randi McFarland a interrogé Tessa, Duncan décide d'enquêter, accompagné de son side-kick Richie. Car Duncan et Lucas Désirée se sont déjà rencontrés par le passé, Duncan ayant bénéficié de la clémence de Lucas Désirée, devenu un de ses amis. Le Sergent Powell, qui comprend que Leo n'est qu'un malheureux n'ayant plus toute sa tête, est persuadé que celui-ci est innocent. Duncan demande à Richie de se faire arrêter, ce qui lui permet d'échanger quelques mots avec Leo et de l' aider. Puis ils se rendent dans un bar pour manger et enquêter. Pendant ce temps, le Sergent Powell demande une évaluation psychologique de Leo pour l'innocenter. Arrêtant inopinément une nouvelle bagarre entre Duncan et des locaux, le Sheriff Howard Crowley met en garde Duncan McLeod. Après une nouvelle altercation avec des locaux voulant faire justice eux-mêmes, Duncan et Howard Crowley finissent par s'affronter en pleine forêt.
Flash-backs :  La Guerre Civile Américaine, 1862. Duncan McLeod se rappelle d'avoir vécu la Guerre de Cécession, capturé par les Sudistes. Il a alors bénéficié de la clémence et de la bonté de Lucas Désirée, en réalité un Immortel tout comme lui. (Note de l’épisode :  2/5)

Mon avis :  Un épisode peu passionnant et quelque peu décevant. L'intrigue est quelque peu carcaturale, avec un vétérant du Viet-nam revenu traumatisé par cette guerre, un de plus. La réalisation est pauvre et peu inspirée, filmant les choses platement. Dans la série des clichés dont l'épisode fait preuve, la traditionnelle scène de bar, avec les locaux voyant d'un mauvais oeil l'arrivée d'inconnus venant fourrer leur nez chez eux, cliché dont certaines séries des années 90 étaient coutumières. Une curiosité à signaler, la bande-son de l'épisode semble sortie tout droit d'une série Western. A noter, l'affrontement final attendu en fin d'épisode est relativement vite expédié, l’épisode se révélant même décevant à ce niveau.

La Guest-star de l'épisode :  Leo Atkins est interprété par Vincent Schiavelli, apparu comme second rôle dans un nombre impressionnant de séries TV et films, comme les films  Ghost, Batman Returns, un épisode d'X-Files et  Buffy, the Vampire-Slayer, où il incarna dans deux épisodes de la Saison 2 l'Oncle Enyos de Jenny Calendar.
La Guest-star de l'épisode :  Garry Chalk est un habitué des productions télévisées, ayant incarné bon nombres de seconds rôles dans bon nombre de séries. Il fut notamment le Colonel Chekov dans plusieurs épisodes de Stargate SG-1.
Continuité :  C'est la première apparition de la journaliste Randi McFarland, interpréte par Amanda Wyss, que les scénaristes ont dans un premier temps développé (comme le Sergent Powell). Ces personnages disparaîtront au milieu de la première saison.
Continuité :  Cet épisode marque la dernière apparition du Sergent Powell, qui ne sera finalement apparu que dans 3 épisodes.

samedi, 20 avril 2013

Nouvelles Saisons de certaines séries : les déceptions de la Saison 2012-2013.

Voilà une note un peu atypique par rapport à ce qui est publié ici, qui propose un avis sur plusieurs séries dont on nous a proposé cette année, qui constituent une véritable déception, partagée ici. Une note qui risque de faire grincer des dents, parce que ces séries ont en commun d’être réputées, et de disposer d’une fanbase solide, peut-être crédule et / aveugle. Mais si cela pouvait se justifier dans un premier temps, c’est loin d’être désormais le cas. Et si je parle de “déception”, c’est qu’elle est à la taille des espérances placées en elles.

Game of Thrones, la Saison 3 :  Ah, Game of Thrones… La série que quasiment tous les sériephiles suivent. Une proposition en série d’une autre Terre du Milieu, avec ses différentes familles et peuples qui s’opposent et sont prêts à se faire la guerre pour… pour quoi, au juste ? Posséder un vieux trône constituée de tas d’épées. La 1ère saison était merveilleuse et enthousiasmante, nous étions dans la découverte des personnages, de ce monde. Dans la mise en place d’enjeux. Mise en place qui s’est poursuivie dans la saison 2, avant une éclatante première échaffourée haletante, débouchant sur… une nouvelle mise en place, apparemment. Game of Thrones est caractéristique des défauts des séries HBO, qui ont fini par plomber également TRUE BLOOD : on multiplie à l’envie les personnages, le cast, et on développe des storylines médiocres pour chacun d’entre eux. Storylines qui en plus vont mettre une saison complète à arriver quelque part. Du coup, la série avance au ralenti, au rythme d’un escargot. Les motivations des personnages sont peu claires, nébuleuses. On ne sait pas ce que la plupart veulent, se contentant de crapahuter. Et l’on suit avec la plus grande des patiences, en vain puisque les promesses annoncées ne pourront être tenues avec un budget de série TV : un affrontement probable contre des dragons géants, une lutte épique et titanesque contre des Walkers, terrifiant Zombies se trouvant de l’autre côté du Mur, vus à la fin de la Saison 2 en guise de cliffhanger, et plus vus depuis !! Alors certes, pour camper les différents personnages, le casting est haut de gamme, le générique est toujours aussi merveilleux, envoutant, parfait, mais cela suffit-il pour faire une série de qualité ?

DOCTOR WHO, la Saison 7 :  Il sera temps que l’ère Moffat se termine. La série si enthousiasmante sous la direction de Russell T. Davies aura bien souffert de ce passage de relais entre lui et Steven moffat. Peu d’épisodes véritablement marquants, bien loins de ce qu’on a connu précédemment. Et comme c’est la crise, un budget réduit à peau de chagrin par la BBC qui n’aide pas, surtout quand Moffat se sera réservé une part de celui-ci pour ses épisodes à lui. Et puis une série quelque peu libérée de ses enjeux dramatiques à cause de l’époque, qui fait que le contenu des épisodes est quelque peu joué d’avance. On savait que la Saison 7 était le chant du signe des Ponds, condamnés à disparaître de toute façon parce qu’on n’a pas l’idée d’installer un couple dans le TARDIS, le Docteur étant réduit à leur tenir la chandelle. La Saison 7 devait marquer de façon extraordinaire les 50 ans du Docteur. Et ce qu’on a récupéré, dans la 1ère partie de saison, ce sont des sortes de mini-TV-Films, qui en fait se réduisent à leur argument de départ la plupart du temps. Des épisodes en enjeux mous, avec une mythologie laissée complètement de côté, avec le seul mystère de l’existence problématique de la nouvelle side-kick du Docteur, la jeune Clara Oswald. Et un mystère promis d’être dévoilée, le fameux nom du Docteur, la question donnant son nom au programme. C’est la méthode Moffat, poser une question et la répéter pour ensuite proposer une réponse, mais temporiser autour de cela jusqu’à révéler la clé du mystère. Davies jouait à cela aussi, mais cela était proposée de façon plus subtile. Bref, on s’ennuie devant la série, et des épisodes guères palpitant souffrant d’un manque évident de budget. La grâce, l’intensité n’y sont plus. Heureusement, Matt Smith continue de faire merveuilleusement le job dans le rôle, et de tenir la baraque. Enfin le TARDIS, plutôt. Et Jenna Louise Coleman, absolument craquante, est une side-kick des plus sympathiques.

The Vampire Diaries, la Saison 4 :  Julie Plec est désormais seule aux commandes de cette série qu’elle a co-créée avec Kevin Williamson, parti depuis développer d’autres projets, la série-soeur The Secret Circle et la sombre The Following. Mais on se demande si le véritable maître d’oeuvre n’est pas Ian Somerhalder désormais. Les jeux sont faits pour Stefan : vu que Ian et Nina Dobrev sont ensembles dans la vraie vie, leurs personnages le seront à l’écran. Damon / Ian et Elena / Nina sont amoureux l’un de l’autre et nous le montrent, s’embrassant et s’enlaçant fougueusement à l’écran. La mythologie qui faisait le charme et l’intérêt principal de la série, tout de même, ont quasiment disparu. Les motivations des personnages sont peu claires, on fait intervenir des Chasseurs ou une histoire d’antidote miracle à la poursuite duquel les personnages courraient, enjeux périphériques destinés à dissimuler que la série ne sait plus quoi raconter exactement et que les scénaristes naviguent à vue, éliminant un personnage de temps à autre pour dire qu’il se passe quelque chose, pouvoir traiter des conséquences et gagner du temps. Je dois avouer que j’ai lâché l’affaire en cours de route, mais les sériephiles de twitter qui continuent la série semblent le faire par devoir (comme on ferait ses devoirs, d’ailleurs) sans réel intérêt, par acquis de conscience et parce qu’il n’est jamais évident de lâcher une série qu’on a suivie pendant 3 saisons déjà. La fanbase irréductible de la série semble de plus n’avoir d’yeux que pour cet immense et formidable acteur qu’est Ian Somerhalder, qui montre à chaque épisode tout son talent digne d’un mérité oscar, donc tout va bien. Et dire que le spin-off autour du méchant Klaus et de quelques-uns de ses comparses arrive bientôt, puisqu’il faut battre le fer tant qu’il est chaud et presser le citron tant qu’il reste de la pulpe…

ONCE UPON A TIME, la Saison 2 :  Le charme de la série à ses débuts était de découvrir la réinterprétation des personnages de contes traditionnels rentrés dans la culture populaire, et d’assister à d’inspirés mash-ups, faisant fusionner plusieurs histoires ensemble de façon plus ou moins réussie. Mais maintenant que ce plaisir de la découverte n’est plus vraiment à l’ordre du jour, que reste-t-il ? Hé bien les faits et gestes de divers personnages plus ou moins maléfiques et diaboliques, mais pas trop car le public doit s’intéresser à eux, d’autant plus que les flash-backs lostiens (= inspirés de LOST) ne cessent de revenir sur des évènements douloureux de leur passé qui permettent de les comprendre. Mais le problème est que les motivations d’une Cora, d’un Hook ou d’une Regina ne sont pas claires. On ne sait pas ce qu’ils veulent réellement, soit le syndrôme Orangina Rouge : ils sont méchants parce que… Oui, c’est paradoxal, on tente de nous expliquer pourquoi ils sont devenus soi-disant méchants dans le présent, sauf qu’on ne comprend pas ce qu’ils veulent exactement, et qu’on veut nous montrer qu’ils ne sont pas si méchants que cela. Et là encore, pareil, il n’y a pas réellement de mythologie, d’arc narratif global, donc on fait vadrouiller les personnages sans but réel en soi. On envoie quelques personnages dans une région alternative avant de les ramener à Storybrooke, ou à New York chercher un fils perdu de vue, mais l’exercice est un peu vain. On ne sait pas où la série va, si elle va quelque part.

jeudi, 11 avril 2013

HANNIBAL, le Goût du sang. Premières impressions... (Le Goût du Sang - les Nouvelles Séries de la Saison 2012-2013)

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De quoi ça parle ? (le pitch de la série) :  La série dépeint la relation étrange entre le célèbre psychiatre Hannibal Lecter et l'un de ses patients, un jeune profiler du FBI nommé Will Graham, torturé par sa fascination dévorante pour les serial killers... Une amitié naissante que les secrets d’Hannibal pourraient mettre à mal… ou renforcer ?

Les raisons d’y jeter un œil… ou pas ! (mon avis critique sur les premiers épisodes) :  HANNIBAL, diffusée sur la chaîne NBC, est le nouveau projet du génial Bryan Fuller, scénariste sur les séries Star Trek : Voyager et HEROES, et créateur des séries Dead Like Me et Pushing Daisies. Du coup, lorsqu’un tel scénariste travaille sur une nouvelle série, on ne peut qu’y jeter au moins un œil par curiosité. D’autant plus quand celui-ci se propose de revisiter un personnage aussi connu qu’Hannibal Lecter, déjà incarné à plusieurs reprises à l’écran par au moins 3 acteurs différents, le plus célèbre étant bien entendu Anthony Hopkins, qui en a fait SON personnage. La série HANNIBAL s’inscrit dans cette tendance actuelle de proposer des séries exploitant le thème des serial killers, en particulier exploitant la genèse du monstre. Ainsi, on aura déjà vu débarquer sur les écrans The Following, CULT, et Bates Motel. Est-ce dans le but de prendre le créneau occupé par le non moins célèbre, dont le parcours touchera bientôt à sa fin ? En tout cas, le thème semble à la mode.

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HANNIBAL, donc, exploite les personnages créés par le romancier Thomas Harris, et en particulier celui du Psychiatre Hannibal Lecter, alors que celui-ci a commencé à tuer pour assouvir ses goûts alimentaires des plus particuliers (il est cannibale), mais n’a pas encore été percé à jour. Mais celui-ci n’est finalement qu’un des personnages principaux parmi d’autres. Le personnage principal est plutôt Will Graham, un énième consultant enquêtant sur des enquêtes, un profiler du FBI. Et celui-ci possède un don, une malédiction : celui de se glisser dans l’esprit malade des tueurs pour reconstituer mentalement comment ceux-ci ont accompli leurs crimes. En fait, le héros comme l’ambiance générale de la série, particulièrement sombre, possèdent bien des points communs avec MillenniuM, la magistrale et pessimiste série lancée par Chris Carter suite au succès colossal de sa première création, X-Files, à la demande de la Fox. Les 2 séries abordent le thème du serial killer de la même manière, des monstres se dissimulant dans la masse, avec les mêmes concept particulièrement tordus. Un territoire déjà également exploité par Criminal Minds entre-temps, mais qui avait pour elle de mettre en scène un groupe de consultants spécialisés, à la manière d’un CSI. Ici, Will Graham (interprété par l’acteur Hugh Dancy) n’est pas le plus attachant ou le plus équilibré des héros, et la série est d’une terrible noirceur, bien plus difficilement soutenable. Mais ce qui attire le spectateur, c’est l’excellent choix de Madds Mikkelsen dans le rôle d’Hannibal, un acteur des plus brillants, toujours parfait dans chacun de ses rôles, qui livre une interprétation aussi fascinante que celle d’Hopkins dans un autre registre, toute en retenue et en force contenue. Et tout le sel de la série sera de voir à quel moment ce monstre sera percé à jour par les forces du FBI, qui voient cette aide précieuse qu’il leur offre dans leur enquête sous un jour bienveillant, et comment évoluera sa relation avec Will Graham, l’un des rares amis qu’Hannibal aura jamais. Là où la série se distingue de celle de Chris Carter, est son côté particulièrement léché, avec une réalisation des plus soignées. Malgré sa noirceur, il y a une élégance à l’écran dans la façon de filmer, qui rappelle celle du monstre, homme de qualité et de goût. Et pour cause, le réalisateur du pilote est une fois de plus un cinéaste ayant réalisé quelques long-métrages marquants (30 Jours de Nuit, Hard Candy ou encore Twilight 3), David Slade. Le générique, très sobre (c’est désormais la norme, semble-t-il), est à cette image : sur un fond blanc, des tâches de sang s’écoulent pour former peu à peu un visage humain.

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En bref :  HANNIBAL est une série très sombre et désenchantée, à l’image de MillenniuM, mais la force du personnage qu’elle revisite, interprété brillamment par Madds Mikkelsen, encore une fois parfait, mérite qu’on s’y attarde et qu’on la suive.

Côté Cast :  Si Laurence Fishburne en a fini avec la série CSI, il semble ne pas en avoir terminé avec les Séries TV, puisqu’on le retrouve ici dans le rôle de l’Agent Jack Crawford.